Fondation Givaudan : un engagement sur-mesure pour les communautés et la nature

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Jamais la question de la préservation des ressources et de l’avenir des communautés n’avait parue aussi aiguë et urgente qu’à l’heure actuelle, avec le changement climatique. Pour autant, certains acteurs n’ont pas attendu pour s’emparer de ce sujet crucial. Le groupe Givaudan, engagé dans une démarche de certification BCorp et de réduction de son empreinte environnementale et qui a développé une plateforme Naturality, pour intégrer des ingrédients toujours plus responsables, fait à ce titre figure de pionnier. En 2013, il a créé une fondation d’entreprise, dont la première mission a été de faire vivre ses engagements auprès des communautés dans lesquelles il s’approvisionne, en résonance avec sa toute nouvelle identité de marque, « Human by Nature ». « La Fondation est née de la volonté de l’entreprise Givaudan de renforcer ses actions sociales et environnementales auprès des producteurs d’ingrédients naturels spécifiques à l’industrie de la parfumerie (la vanille, le patchouli, la fève tonka…) et plus largement des communautés environnantes. Mais également, d’offrir un espace et des moyens aux collaborateurs de Givaudan désireux de porter des projets de volontariat à travers le monde. Et enfin, d’impliquer certains clients en les invitant à contribuer à des initiatives locales- un levier clé pour créer des ponts entre le produit fini et sa provenance et donner du sens à tout le processus de production », expose Laetitia Vuillemenot, directrice de la Fondation. Plusieurs d’entre eux participent à des programmes communautaires spécifiques comme au sein des filières de la vanille à Madagascar, de l’ylang-ylang aux Comores, et du vétiver en Haïti. 

Faire rimer qualité, durabilité, solidarité

Dotée d’une organisation indépendante et dédiée, la Fondation s’attache à concentrer ses soutiens dans les domaines cœur de métier de l’entreprise Givaudan, où elle est à même d’apporter aux bénéficiaires une plus-value en matière de savoir-faire et d’expérience, notamment par du mécénat de compétences. Se plaçant au-delà de la philanthropie, ses équipes ne se limitent pas à financer les projets, mais s’emploient à les monter et à les superviser, en s’appuyant sur l’expertise de partenaires locaux qualifiés (ONG, organismes de recherche, associations, universités…). « Notre philosophie est d’être à l’écoute des communautés. Nous sommes attentifs à déployer des projets efficaces et en adéquation avec les besoins locaux, ce qui exige de faire du sur-mesure », poursuit Laetitia Vuillemenot. Les choix de projets, arrêtés par le comité de sélection, tiennent compte de deux grands principes : la possibilité d’un engagement de long terme pour laisser le temps aux partenariats de porter leurs fruits et une certaine adaptabilité aux contextes locaux et aux propositions des bénévoles. 
Conséquence : les projets soutenus sont très variés, à l’image de la diversité des pays et de la créativité des collaborateurs de Givaudan. 

Parmi les plus emblématiques, on peut citer le programme de protection de l’ylang-ylang sur l’île Mohéli aux Comores, qui vise à apporter une aide environnementale et économique : protection des ressources naturelles en collaboration avec le Parc National (la zone vient d’être reconnue réserve de biosphère par l’Unesco) et, en parallèle, programme d’alphabétisation à l’attention des femmes, avec le soutien au développement de projets d’entrepreneuriat pour renforcer leur autonomie. On peut aussi mentionner le cas de l’Inde, où la Fondation finance des projets d’accès à l’eau, pour une minorité ethnique qui exploite la gomme de boswelliaLe genre Boswellia regroupe une vingtaine d’espèces d’arbres produisant une résine aromatique, exploitée sous le nom d’encens ou oliban., un ingrédient phare de l’industrie cosmétique. La Fondation Givaudan soutient aussi des programmes de formation et de recherche, dédiés à l’amélioration de la qualité et la durabilité des filières. En Égypte, elle accompagne les cultivateurs de la précieuse fleur de jasmin dans l’adoption de pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité. La lavande et le lavandin, autres piliers de la parfumerie, font de leur côté l’objet de programmes de recherche ambitieux, destinés à les rendre plus résistants, hier face aux maladies, demain face au réchauffement climatique. « La Fondation Givaudan joue aussi et de plus en plus un rôle d’incubateur, en aidant à concrétiser les idées des collaborateurs», souligne Laetitia Vuillemenot. Le projet « Ma Madeleine », développé face à l’anosmie avec l’École de Parfumerie de Givaudan en collaboration avec des chercheurs, qui consiste en un kit olfactif adossé à une application web, en offre une belle illustration. 

Aujourd’hui, après huit ans d’existence, avec une centaine de projets entrepris dans 30 pays et un budget quadruplé, la Fondation s’engage toujours plus auprès des communautés et de l’environnement. 

https://www.givaudan-foundation.org/

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