Anne Péricard, (parfumerie Qu’importe le flacon à Montpellier) : « J’ai suivi ma passion d’enfant »

Dans la lignée de nos entretiens de l’été consacrés aux parfumeries qui distribuent la revue Nez, nous vous proposons de découvrir la parfumerie Qu’importe le flacon située à Montpellier. Anne Péricard, sa créatrice, nous ouvre ses portes et nous donne ses coups de cœur de l’année !

Comment êtes vous arrivée dans le monde du parfum? 

Difficile à dire, j’y suis depuis toujours, finalement. Je ne suis pas d’une famille de parfumeurs, loin de là, mes parents étaient kiné et infirmière, mais j’ai toujours été fascinée par cet univers. Comme beaucoup de gens j’imagine, mais moi, j’ai suivi ma passion d’enfant.

Qu’est-ce qui selon vous caractérise votre boutique ?
Le conseil et l’écoute, mais surtout la simplicité, il ne faut pas se prendre au sérieux quand même… Et la petite taille, j’ai 20m² et je ne veux pas plus…

Comment faites-vous la sélection des marques qui entrent chez vous ?
Il faut que ce soit innovant, pas une énième resucée de ce qui existe déjà, et ça c’est plus compliqué. Je ne serais pas contre prendre d’autres marques, mais ce que je sens me rappelle toujours ceci ou cela… à bon entendeur !

Un ou des coups de cœur cette année ?
Limanakia, de Parfumerie Générale ! Puissance, odeur marine sans tomber dans la calone, du volume, mais fond très boisé aussi. Étonnant, solaire d’une certaine façon !

Quel parfum portez-vous aujourd’hui ?
Musc tonkin de Parfum d’Empire, j’ai du mal à m’en défaire ! 🙂 

Commentaires

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D’après mon expérience, le « conseil et écoute » n’est valable que pour les acheteurs. Les passionnés peuvent aller parfaire leur culture du parfum ailleurs.

Une petite parfumerie où j’ai été très bien accueillie. Je venais à tout hasard dans cette boutique pour demander conseil car j’avais un problème avec mon vaporisateur de sac F.Malle, dans lequel les recharges ne rentraient plus. Anne a pris le temps de regarder mon vapo et nous avons trouvé une solution (toute bête je dois l’avouer, il suffisait juste de gratter les étiquettes des recharges, qui bloquaient l’ensemble lors de l’insertion). Donc contrairement au commentaire précédent, je dirais que le conseil et l’écoute étaient au rendez-vous, d’autant plus qu’Anne a ensuite pris le temps de m’expliquer sa démarche et de me renseigner sur les parfums de la Parfumerie Générale, que j’aime particulièrement. Un échange enrichissant avec une vraie passionnée ! Je retournerai dans cette boutique avec grand plaisir, même s’il y a une petite parfumerie de niche où je vis (Nîmes, où le conseil est moins pertinent).

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