Chacun de ces trois petits livres prêts à être glissés dans une poche invite à explorer les odeurs d’un pays, à travers les mots d’un expert de la parfumerie et l’interprétation d’un artiste. La Namibie avec Stéphane Piquart et Albin de la Simone, l’Inde par Alexandra Carlin et Paul Rey, et le Brésil vu par Sylvaine Delacourte et Florent Groc : on découvre un métier, mais aussi les émotions et les mots que chacun associe aux odeurs rencontrées, travaillées, décortiquées, sans aucun jargon obscur ou intimidant. L’intimité professionnelle et olfactive des auteurs nous est ainsi offerte avec pudeur et délicatesse, accompagnée des descriptions des matières premières par Martin Jaccard, simples, justes, imagées, et des illustrations des artistes invités. Des récits qui nous rappellent que les odeurs sont avant tout des histoires humaines.
Collection « Empreintes », Éditions Journal d’un anosmique, novembre 2018, 72 pages, 9 euros par livre.
Journal d’un anosmique sucite ma curiosité. Savoir que la Maladie du Corona peut enlever en nous le sens du goût et de l’odorat??! ; m’interpelle. Et de peut être savoir qu’une
odeur et ou une fragrance pourrait y remédier? Joli!