À travers des cas cliniques de patients dégageant de fortes odeurs ou ayant un rapport anormal aux odeurs, le psychologue Vittorio Bizzozero avance l’hypothèse que nos émissions nauséabondes forment un rempart qui nous protège et un langage non verbal qui échappe à notre conscience. À partir de la structure primordiale qu’est l’odorat dans le développement, le chercheur montre que ce langage universel et inconscient occupe, dans notre bien-être, une place bien supérieure à ce que toutes les entreprises de refoulement ont bien voulu nous laisser croire. C’est une véritable communication entre émission et réception qui est à l’œuvre, certes manifeste dans des cas pathologiques, mais tout aussi importante dans la vie quotidienne normale.
Ce que révèlent nos odeurs. Les codes du langage olfactif, Vittorio Bizzozero, Éditions Médecine et Hygiène, septembre 2015, 111 pages, 15 euros.
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