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Exposition « Objet de Tendresse »

5 avril 2018 : 11h00 - 17 avril 2018 : 19h00

Gratuit

Une exposition des étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition (École des arts de la Sorbonne) en collaboration avec la Lafayette Anticipations.
Un nouveau regard sur la collection du Fonds de dotation Famille Moulin.

La tendresse évoque d’abord un attachement affectif profond, empreint de bienveillance, d’amour et de douceur. On pense moins souvent à son « pendant » matériel, la tendreté, avec lequel elle partage la même racine étymologique. Soulignant le caractère tendre d’un matériau, le mot peut désigner à la fois sa délicatesse, sa fragilité, ou encore sa malléabilité. Des caractéristiques qui, dans leur sens figuré, traduisent également des aspects propres à la tendresse.

Le titre de l’exposition convoque les sens propre et figuré du terme « objet ». Dans le langage courant, ce mot peut aussi bien être employé comme synonyme d’« artefact » que de « sujet » : s’il renvoie à une chose matérielle, inerte et sans pensée, il est aussi plus largement ce qui est perçu par nos sens et peut même désigner ce qui affecte nos sentiments. Faire de l’autre son « objet de tendresse », c’est le rendre cause de cet élan émotionnel, au risque de l’objectifier.

Pour autant, la tendresse ne se laisse jamais complètement définir. Floue, relationnelle, fluide, elle semble se dissoudre dans les objets et personnes qui la portent. À travers leurs formes, leurs textures et leurs discours, les œuvres regroupées au sein de l’exposition Objet de tendresse dessinent en creux ce sentiment intangible et mouvant. Elles l’évoquent sans exhaustivité sous ses différents contours, ses réitérations et ses limites.
Ainsi, ce thème peu abordé nous permet de réfléchir sur nos rapports à l’autre et à l’objet, et de comprendre comment les artistes s’approprient, à travers leurs oeuvres, les notions du corps, de l’amour, de l’érotisme, de l’artificialité et de l’intime.

Transformant l’exposition en un terrain de recherches et d’expérimentations, les commissaires épousent l’un des axes fondamentaux de Lafayette Anticipations, laboratoire de création, d’innovation et de recherche.
Ils soutiennent par la production, avec le concours de Honor et d’ARTER, six artistes émergents dont les œuvres entreront en dialogue avec celles issues du Fonds de dotation Famille Moulin. Cette recherche est complétée par l’édition d’un catalogue d’exposition, carnet de bord durable d’un collectif éphémère.
L’exposition est enrichie d’une programmation culturelle qui vous propose d’explorer davantage ce thème à l’occasion d’évènements qui se tiendront parallèlement à celle-ci.

Avec les œuvres de Davide Balula, Étienne Chambaud, Mélanie Matranga, Jean-Luc Moulène et Jean-Luc Verna.
Productions par Nadjib Ben Ali, Célia Cöette, Carina Emery, Julie Fortier, Alice Guittard et Manon Lanjouère.

 

Du 5 au 17 avril 2018
Vernissage le jeudi 5 avril à 18h

Détails

Début :
5 avril 2018 : 11h00
Fin :
17 avril 2018 : 19h00
Prix :
Gratuit
Catégorie d’Évènement:
Site :
https://fr-fr.facebook.com/events/362029580971549/

Organisateur

Collectif Empreinte
E-mail
comm.ste17@gmail.com
Voir le site Organisateur

Lieu

Galerie Michel Journiac
47 rue des Bergers
Paris, 75015
+ Google Map
Phone
+33 (6) 86 53 01 88

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Une exposition des étudiants du Master Sciences et Techniques de l’Exposition (École des arts de la Sorbonne) en collaboration avec la Lafayette Anticipations.
Un nouveau regard sur la collection du Fonds de dotation Famille Moulin.

La tendresse évoque d’abord un attachement affectif profond, empreint de bienveillance, d’amour et de douceur. On pense moins souvent à son « pendant » matériel, la tendreté, avec lequel elle partage la même racine étymologique. Soulignant le caractère tendre d’un matériau, le mot peut désigner à la fois sa délicatesse, sa fragilité, ou encore sa malléabilité. Des caractéristiques qui, dans leur sens figuré, traduisent également des aspects propres à la tendresse.

Le titre de l’exposition convoque les sens propre et figuré du terme « objet ». Dans le langage courant, ce mot peut aussi bien être employé comme synonyme d’« artefact » que de « sujet » : s’il renvoie à une chose matérielle, inerte et sans pensée, il est aussi plus largement ce qui est perçu par nos sens et peut même désigner ce qui affecte nos sentiments. Faire de l’autre son « objet de tendresse », c’est le rendre cause de cet élan émotionnel, au risque de l’objectifier.

Pour autant, la tendresse ne se laisse jamais complètement définir. Floue, relationnelle, fluide, elle semble se dissoudre dans les objets et personnes qui la portent. À travers leurs formes, leurs textures et leurs discours, les œuvres regroupées au sein de l’exposition Objet de tendresse dessinent en creux ce sentiment intangible et mouvant. Elles l’évoquent sans exhaustivité sous ses différents contours, ses réitérations et ses limites.
Ainsi, ce thème peu abordé nous permet de réfléchir sur nos rapports à l’autre et à l’objet, et de comprendre comment les artistes s’approprient, à travers leurs oeuvres, les notions du corps, de l’amour, de l’érotisme, de l’artificialité et de l’intime.

Transformant l’exposition en un terrain de recherches et d’expérimentations, les commissaires épousent l’un des axes fondamentaux de Lafayette Anticipations, laboratoire de création, d’innovation et de recherche.
Ils soutiennent par la production, avec le concours de Honor et d’ARTER, six artistes émergents dont les œuvres entreront en dialogue avec celles issues du Fonds de dotation Famille Moulin. Cette recherche est complétée par l’édition d’un catalogue d’exposition, carnet de bord durable d’un collectif éphémère.
L’exposition est enrichie d’une programmation culturelle qui vous propose d’explorer davantage ce thème à l’occasion d’évènements qui se tiendront parallèlement à celle-ci.

Avec les œuvres de Davide Balula, Étienne Chambaud, Mélanie Matranga, Jean-Luc Moulène et Jean-Luc Verna.
Productions par Nadjib Ben Ali, Célia Cöette, Carina Emery, Julie Fortier, Alice Guittard et Manon Lanjouère.

 

Du 5 au 17 avril 2018
Vernissage le jeudi 5 avril à 18h

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