Pour le deuxième numéro de Nez, la revue olfactive, nous avons demandé à des musiciens de partager avec nous leurs souvenirs et leurs références olfactives… Et nous avons eu la chance de récolter de nombreuses réponses.
Faute d’avoir pu toutes les publier sur la double page consacrée à cette rubrique dans la revue papier (p.12-13), nous leur dédions ici un espace qui vous offrira, nous l’espérons, un prolongement agréable à la lecture du « Le Nez des musiciens ».
Cécile Achille a commencé la musique par la harpe et le chant choral. Elle se forme à la maîtrise Notre-Dame de Paris. En 2007 elle intègre le CNSMD (Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris) où elle travaille avec Jeff Cohen et Anne Le Bozec. Elle se voit accorder en 2010 le prix de chant de l’Académie Internationale de musique Maurice Ravel. En 2011 elle fait ses premiers pas dans l’Opéra Comique avec le rôle d’Antoinette (Ô mon bel inconnu de Hahn). Elle se produit en concert dans des festivals et salles comme le théâtre du Châtelet.
Pour plus d’informations et d’actualités sur Cécile Achille, vous pouvez vous rendre sur son site.
Ton parfum?
Je porte Flora Botanica de Balenciaga depuis 3 ans, après avoir longtemps porté Chance de Chanel.
Ta madeleine de Proust ?
Les effluves de Old Spice, l’after shave de mon grand-père antillais.
Ton pire souvenir olfactif ?
Les odeurs de toilettes avant les représentations.
La musique, ça sent quoi ?
Ayant grandi dans une maîtrise de cathédrale, la musique a d’abord senti le cierge, la poussière et l’encens. Aujourd’hui, je dirais que ça dépend du répertoire : Printemps de Hahn sent bon le frais et la chlorophylle, Carmen sent la sueur, le tabac et la bougie. Les mélodies de Ropartz, l’iode… En fait, c’est surtout lié au texte.
Quel rapport entretiens-tu avec les odeurs ?
Je les aime, bien que je perde mon odorat dès deux jours dans Paris.
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