Pour le deuxième numéro de Nez, la revue olfactive, nous avons demandé à des musiciens de partager avec nous leurs souvenirs et leurs références olfactives… Et nous avons eu la chance de récolter de nombreuses réponses.
Faute d’avoir pu toutes les publier sur la double page consacrée à cette rubrique dans la revue papier (p.12-13), nous leur dédions ici un espace qui vous offrira, nous l’espérons, un prolongement agréable à la lecture de “Le Nez des musiciens ».
Aurore Bucher est une chanteuse lyrique qui a commencé la scène en 2003 avec le rôle de Josabeth dans l’oratorio Athalia de George Frideric Handel. Elle s’illustre ensuite dans d’autres rôles comme Eugenio dans Pellegrini al Sepolcro di Nostro Signore sous la direction de Johann Adolf Hasse.
Elle est au centre du groupe Virévolte, qui souhaite abolir l’opposition entre « musique savante et musique populaire ».
Pour suivre l’actualité de Virévolte, vous pouvez aller directement sur leur site.
Ton parfum ?
Cristalle de Chanel, depuis 20 ans.
Ta madeleine de Proust ?
L’odeur des confitures qui cuisent chez ma grand-mère, et le parfum de ma mère : l’Eau de Rochas.
Ton pire souvenir olfactif ?
L’odeur du lilas m’évoque toujours la période des examens de piano que je passais quand j’étais petite : je devais rester enfermée des heures pour travailler au lieu d’aller profiter du printemps dehors.
La musique, ça sent quoi ?
Tout dépend laquelle ! Elle peut sentir l’encens, l’herbe coupée, les projecteurs chauds, la laque ou encore la poussière des théâtres…
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