Le Simppar (Salon international des matières premières pour ), organisé par la Société française des parfumeurs, s’est tenu les 31 mai et 1er juin 2023 à l’espace Champerret à Paris. Rencontre incontournable entre parfumeurs, évaluateurs, étudiants et fabricants de matières premières, le salon gagne chaque année plus de visiteurs !
9 heures 55. La foule s’affaire déjà devant l’entrée, nous sommes tous dans les starting-blocks pour démarrer le marathon des odeurs. Et il y aura de quoi faire : 110 exposants de 24 pays vont rencontrer sur deux jours plus de 3346 visiteurs, soit 1000 de plus qu’en 2022 ! Une belle progression qui justifie l’organisation d’une session l’année prochaine à Grasse. « Ce sera difficile de présenter des nouveautés chaque année », entend-on par-ci par-là, mais force est de constater que la profession affectionne particulièrement ce format simple et convivial pour sentir sans chichi. En 2022, la moquette était rose, cette année, elle est verte… Est-ce un signe ? Ah oui, car en 2023 on parle encore plus (si c’est possible) de naturalité, de transparence et de certifications. Mais vite, entrons dans les allées…
Difficile de trouver des nouveautés ? Mais non, il y en a chez Robertet ! L’équipe présente son procédé d’extraction vert sans hexane fraîchement breveté via la collection CleanRscent (prononcer « cleaner scent », avec le R pour Robertet !) : vanille Bourbon, fève tonka torréfiée, cyprès décoloré qui sent bon la résine, le vernis, le fumé, l’arbre coupé avant d’être brûlé. On y découvre la facette amandée de l’extraction CO2 du jasmin sambac réalisée à partir de son infusion et l’absolue cacao mi-Van Houten mi-praline. Mon coup de cœur va à l’ylang blanc, faible en méthyl paracrésol et en estragol, une version très eugénol de la fleur, poudrée comme un lys… Tout cela vous fait saliver ? Le bar à cocktails Robertet est ouvert !
Tout vert aussi, le stand Synthite (jusqu’aux visiteurs !). Je poursuis mon chemin en compagnie de Pamela Roberts[1]Pamela Roberts est consultante fragrance design et ancienne directrice de la création chez l’Artisan parfumeur., avec qui j’adore sentir car on a exactement les mêmes évocations olfactives. Nous voilà attirées comme des abeilles par les fleurs indiennes : tubéreuse, champaca ; le davana est extra, à la fois juteux, liquoreux ; et le vétiver, très arachide, est la matière que la société a choisi de mettre en avant cette année.
Un petit passage chez Hashem Brothers pour me remémorer les absolues d’artichaut, d’épinard, et découvrir leur nouvel acétate de linalyle provenant du petitgrain, une matière qu’ils semblent particulièrement travailler : je me souviens d’autres produits autour de celle-ci présentés l’an passé.
La déontologie m’empêche de dire que l’on trouve sur le stand de Nez le très bon livre De la plante à l’essence et que presque tous les exemplaires de la collection « Nez +LMR cahiers des naturels » ont été écoulés ! Je vais donc parler du jeu Master Parfum dont Anne-Laure Hennequin prépare les futures déclinaisons : un tour du monde des parfums pour Noël et une nouvelle collection de matières premières en 2024.
Mais qui est donc Nat’Green ? Une société consacrée au sourcing durable qui possède des filières à Madagascar, en Indonésie et aux Comores. Ils proposent un catalogue de tous les produits emblématiques de la parfumerie, avec des certifications Ecocert et Fair for life… Tout cela en cinq ans d’existence ? demandai-je avant de voir arriver Bernard Pathé et de comprendre qu’ils font partie du groupe Cadima Pathé, figure du négoce d’ingrédients. Tout s’explique !
Chez PCW, plaisir de voir que Patrice Blaizot est toujours là, malgré l’annonce de sa « semi-retraite » (une idée pour la France, hein ?) et une passation en douceur à son fils, Xavier. Après l’encens de l’an passé (ça sonne bien, ça), place au curcuma qui décline ses facettes boisées-céréales dans l’extraction de ses racines, et épicées-coriandre-baies roses dans l’extrait de feuilles.
Je fais un bout de chemin avec mon confrère Ermano Picco. Chez Mane, les parfumeurs Véronique Nyberg et Cyrill Rolland nous font découvrir le thé noir du Sri Lanka, avec son ouverture qui part dans plein de directions (artichaut, fermenté, épinard, vert) puis se recentre sur la note plus classique du breuvage. Puis le patchoulyl acétate, avec son effet salé ambré comme un Cashmeran, intéressant pour ouvrir de nouvelles possibilités dans la famille chyprée. Un petit régal ? Le benjoin Jungle Essence, vanillé, évoquant le sucre roux, qui ne manque pas de tête. Et Floralpeel, une base hespéridée autour du captif Bigarane ; ou encore l’absolue de rose Lani, nouvelle variété moldave « entre la damascena et la centifolia » et qui contient naturellement peu de méthyl eugénol, la nature est bien faite ! Mais aussi la Melbatone, une pêche obtenue par biotechnologie, plus juteuse que la décalactone classique. Et enfin le jasmin sambac E pure, qui troque sa note indolée pour un effet super fruité-bubble gum.
Parlons molécules chez Takasago, via le concept « less is more » qui pousse à nous interroger sur trois points, me rapporte Sébastien Henriot : quelle est la source ? Que devient la molécule dans l’environnement ? et quel est l’usage ? C’est pour illustrer les molécules à fort impact olfactif que Takasago met en avant le Hindinol (un santal musqué, ambré et crémeux), le Destramber, le Polyambrol à l’odeur terreuse de l’Ambrinol, et le Laevo citronnelyl acétate.
Très belle découverte de la société iranienne Galbanum Oil et de son exceptionnel galbanum de haute altitude, plus profond, riche, aux tonalités presque ambrette. Une note très différente de son galbanum classique plus vert et râpeux. J’en profite pour sentir aussi l’asafoetida (qui porte bien son nom) aux notes d’ail et d’oignon : ça sent la galette craquante servie en apéro dans les restos indiens. C’est l’occasion d’entendre la douceur chantante du persan et de prendre des nouvelles du pays, malheureusement pas très positives…
De beaux effluves qui sentent bon la nature s’échappent de chez Bontoux… Une essence de graine de carotte très irisée et un cyprès de Provence. Saviez-vous que ces arbres ont été plantés dans la vallée du Rhône pour casser le vent ? Élagués et recyclés par la parfumerie, ils se retrouvent dans le vent… de l’upcycling. La nouveauté : le yuzu et sa pétillante note qui fait très mandarine verte, bigarade, comme un soleil. Pour finir, une tagète qui ne sent pas le vomi : Emilie Zaninetta m’apprend que l’ingrédient prend cette note lorsqu’elle est n’est pas conservée au frais ; très fragile, elle s’oxyde vite. Ici, elle développe de superbes notes de thé vert, d’ananas bien mûr et de pomme verte.
On vient se réchauffer (et rigoler aussi) chez Payan Bertrand, ambiance chalet pour cette édition 2023. Je sens, en compagnie du nez exigeant de la parfumeuse Céline Perdriel, leur nouveauté : l’ambrettone, un extrait CO2 de copeaux de chêne qui flaire bon le rhum, la vanille, et la barrique, une vraie matière de pirate – obtenue par fraction de l’ambrette extraite au CO2. La fleur de sureau met en appétit avec ses effets cacao, figue confite, tabac. Justement, il y a aussi un cacao cœur brut, très noir, qui me régale ; et la flouve ? on en parle de la flouve ? En voilà une qui mériterait de changer de nom pour séduire un peu plus les gens du marketing ; la leur sent vraiment bon la galipette dans les foins – vite, un antihistaminique !
On ouvre des captifs chez IFF ! L’Opéranide, une molécule synthétisée en travaillant sur la structure du Cashmeran, s’inscrit dans la famille des bois ambrés aux côtés du Trisamber ou encore de l’Amber Xtreme. Mettez-la à faible dose, et elle poussera les notes lavandées, citrus, les baies roses, les aromatiques, bref… ça pousse tout ! Retour à la nature avec leur filiale LMR Naturals, où l’on poursuit la promenade autour des citrus initiés l’an passé, avec les pressions à froid de citron[2]Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur cet agrume avec le livre Le Citron en parfumerie, dans la collection « Nez+LMR Cahiers des naturels », disponible sur le shop by Nez. et d’orange d’Espagne ; ou du Lentisque du Maroc, Néroli d’Egypte, et curcuma feuille d’Inde…
Bienvenue chez la société Aromaticas del Zalabi qui participe à son premier Simppar. La société productrice de matières espagnoles locales (lavande, thym rouge, hysope) possède des plantations dans la Sierra Nevada, région tellement ensoleillée qu’e la société’elle a équipé son installation de panneaux solaires. De quoi produire l’électricité qui compacte la biomasse après distillation, laquelle brûle dans la chaudière qui alimente la distillerie, et dont les cendres sont reversées dans les champs comme fertilisants. La boucle est bouclée.
Au hasard d’un stand, je discute avec le commercial de la société Contexa qui me montre les nouvelles générations de robots de pesée. Le bécher passe sous une sorte de pis de vache qui permet la pesée de 200 matières en même temps ; « une douche d’ingrédients » me corrige le commercial. Oui, c’est plus élégant.
La société Synarome met en avant la collection Metamorphosis, des produits transformés à partir de biomasse naturelle : orange amère rectifiée, Scentolide à 99% (encore plus pure que la précédente à 94%), l’iconique base Ambrarome, l’éthyl linolénate produit à base de l’huile de lin, une étonnante odeur qui nous renvoie à l’atelier de peintre, que je verrai bien dans une reproduction de narcisse. Et le meilleur pour la fin : le benjoin vieilli, récolté avec amour par Agroforex et transformé par Synarome. C’est l’occasion de rencontrer enfin Adriano Chagnaud, qui justement reprend le digne flambeau de son père Francis, fondateur d’Agroforex au Laos.
« Mais pourquoi vous vous appelez Jasmine Concrete ? », demande un visiteur turc à Raja, perplexe devant ses gros plans de roses et ses lampes aussi pétalées qu’une centifolia ! C’est vrai que cela provoque une petite dissonance cognitive. Mais elle sera vite réparée si vous sentez sa fabuleuse rose centifolia indienne. Raja en est tellement fier qu’on peut aussi la déguster en boisson pétillante. Bien sûr, on y trouve aussi de très beaux jasmins, vétiver, tubéreuses, mais cette année, on parle de rose ! Elle est faible en méthyl eugénol, qui plus est !
Murmures dans les couloirs… Roses ? qui parle de roses ? « Dans le sud, la rose sent moins que d’habitude » – « En Bulgarie, ils sont inquiets, il a fait sec. » Magali Quenet échange avec Dominique Roques qui cache discrètement un petit trésor dans son sac : son deuxième ouvrage Le parfum des forêts vient de paraître ! Dominique ne dira rien, mais il passera le lendemain sur France inter pour en parler…[3]Vous pouvez retrouver l’émission sur le site de France inter
Transition assurée car sur France inter, au milieu des forêts, on cause gaïac ! Et quel gaïac ? Celui de Nelixia ! Cette année, on s’émerveillera aussi de leurs produits du Paraguay : le petitgrain et le cabreuva, aussi soyeux que des cheveux de Barbie. Ils présentent également une cardamome upcycled obtenue par passage des drèches à l’hexane, résultat bluffant ! Ce procédé apporte parfois une note différente, mais ici on reconnaît bien la cardamome. Et bien sûr, toutes ces petites pépites sont produites avec l’exigence de la méthode Nelixia qui intègre la certification par un tiers : tout leur catalogue est audité. Confiance totale.
Place à Madagascar avec Barosyl. Si vous avez toujours rêvé de comprendre la différence entre les différentes qualités de l’ylang-ylang (Extra, I, II, III et complète), c’est ici. L’entreprise familiale (quatrième génération) se fait un plaisir de faire découvrir l’ylang ylang en vous berçant de noms exotiques : Nosy Be, Mohéli, Mayotte… Voyage assuré.
J’avais déjà senti la collection des Natpro de Capua l’an passé. La technologie permet de capter les molécules contenues dans les jus d’extraction ; celles-ci, récupérées des colonnes, sont lavées à l’alcool pour apporter la fraîcheur du fruit (et sa volatilité) : on y trouve ainsi une cerise griotte très puissante ; une remarquable banane, très gourmande, granuleuse, comme une petite plantain ; une mangue assez verte ; et la fraise qui révèle des notes lactées rigolotes. Je repars sans me rendre compte que je n’ai même pas senti de bergamote !
18 heures et les premiers « Pop » se font entendre. Quel monde soudain ! Embouteillage devant le stand Firmenich, pardon : DSM – Firmenich. C’est la première fois que la société apparaît sous la nouvelle entité! Ici aussi on libère certains captifs comme l’ambrette Firabs aux tonalités de poire et d’iris. On savoure la cardamome Green pod SFE du Guatemala, le Lilyflore, le Mimosal (mimosa très ozonique-cyclamen), le Doremox (substitut de rose oxyde et de diphényl oxyde), et le Cyclopidene (substitut de méthylparacrésol et de benzoate de méthyle), un ylang-ylang animal et fruité…
19 heures : la foule se déplace vers le fond de la salle où se tient la remise du Prix international du concours du jeune parfumeur organisé par la SFP. Vite je m’approche ! Félicitations à Christy Belson, stagiaire chez Givaudan, qui a interprété « le vert en parfumerie » avec puissance et une originalité teintée d’orient.
JOUR 2
Nous partons au Québec sentir les nouveautés de Biolandes suite au rachat de la société Labrador Production : l’original thé du Labrador (ou Ledon du Groenland), bien connu en aromathérapie, un peu moins en parfumerie. On peut le trouver résineux, terpénique, mais aussi épicé carvi-cumin. C’est le premier arbre qui repousse après un incendie, me confie l’équipe ; une lueur d’espoir quand on voit les feux actuels au Canada. Je découvre aussi le fir balsam écorce qui est moins confituré et plus « vernis à bois » que le classique, réalisé à partir d’aiguilles. On sent enfin une carotte délicieusement fruitée, savoureuse comme un abricot cuit.
Je reconnais ce chapeau… Olivier R.P. David se régale avec ses amis des matières de Floral Concept. D’une patience infinie, Julien, le fils de Frédérique Rémy, déroule encens, rose, vétiver, bois de rose, benjoin… Tout est beau, d’autant plus que les notes sont disséquées par Olivier, le seul chimiste capable de mimer avec brio la molécule de menthol.
Hussein Fakhry est parti déjeuner, mais cela me permet de rencontrer sa charmante fille qui me raconte comment le succès du jasmin distillé a pu sauver l’usine et les fermiers après les difficultés des années Covid. Aller voir les plantations qui sont accessibles du Caire, voilà un beau voyage à combiner avec la visite du nouveau musée de la capitale !
Orgue de parfumeurs reconstitué dans une ambiance haussmannienne. So chic ! Il faut dire que Givaudan avait quelques années à rattraper. Welcome back ! Le stand mutualise les molécules du groupe ainsi que les matières naturelles d’Albert Vieille, et on se concentrera sur celles-ci : parmi les nouveautés, l’absolue d’ambrette du Pérou-Équateur aux accents iris-carotte. L’absolue de vanille de Madagascar, aussi animale que la gousse, une jolie cardamome CO2 indienne, une délicate absolue de fleur d’oranger d’Espagne, mi-néroli mi-narcisse, et pour finir, une absolue d’osmanthus gold très chouette, car peu animale.
La société Astier Demarest met l’accent sur ses certifications Fair for Life, ses filiales du vétiver Haïti et le patchouli du Burundi. Nouveautés 2023 : le néroli et le petitgrain bigaradier de Tunisie, réalisés avec leur partenaire Shedan. Je ressens avec Antoine Destoumieux leur pétillant yuzu d’Espagne ; l’immortelle de Provence, bien plus iris et foin que celle de Corse, et juste par curiosité, la cardamome de Colombie, tout en écoutant ses bons plans voyage en Colombie.
Chez Santanol, on parle aussi certification, puisqu’ils travaillent actuellement celle de l’Union for Ethical Biotrade (UEBT). Dominique Sergi, Senior Sales Manager, montre le santal sous toutes ses formes : copeaux, drèches, poudre et en compo ![4]Nez a récemment publié un podcast sur le santal, à écouter sur toutes les plateformes habituelles.
Quel plaisir de retrouver l’équipe de Fairoils et la douceur de Julie qui me fait découvrir le petit grain du Kenya, encore en test. Il paraît que la culture de l’arbre s’étend petit à petit car les singes en répandent les semences ; si ce n’est pas une belle histoire à raconter, ça ? Je reste au Kenya avec leur encens, la camomille bleue et la tagète qui m’évoque une banane verte mentholée.
Des choses intéressantes senties depuis ce matin ? « Il y a un hydroxycitronellal naturel intéressant chez Advanced Biotech », me répond le parfumeur d’IFF Jean-Christophe Hérault. Et comme je n’y aurais pas pensé toute seule, c’est un bon conseil. Je me dirige donc vers le nouvel espace (tout au fond) et demande que l’on me présente la société, étant donné que c’est leur premier Simppar. Ah ah, ils n’ont pas l’habitude d’être inconnu : ils sont très présents aux Etats-Unis, cela fait rire le commercial. Promis, j’irai voir le site internet !
La chemise donne le ton, nous nous trouvons en Asie du sud-est avec Tropical Extract ! C’est la première fois également pour Jean-Yves le Dantec, venu de Malaisie pour présenter ses produits, qu’il achète et revend. Des Philippines, on sentira de l’élémi bio certifiée, du pili entre baie rose et poivre blanc, de l’almaciaga, à la fois résineuse et épicée, et dont on extrait les larmes comme de l’encens, le calamansi, zesté et épicé. Et de Malaisie : kaffir lime, cajeput, patchouli, et oud… Très content du salon, Jean-Yves reviendra sûrement l’an prochain !
Comme chaque année, la moquette se dégrafe pendant que je sens encore les dernières matières… Il faut partir, retourner au bureau imaginer les futurs parfums sur la base de que que l’on aura beaucoup senti : yuzu, gingembre, cardamome, curcuma, petitgrain, ambrette, carotte, benjoin. Cela ferait un bel accord, n’est-ce pas ?
Heureusement, tout recommence l’an prochain ! Rendez-vous les 28 et 29 mai 2024, à Grasse cette fois ! Réservez donc votre agenda (et surtout votre logement !)
Notes
↑1 | Pamela Roberts est consultante fragrance design et ancienne directrice de la création chez l’Artisan parfumeur. |
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↑2 | Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur cet agrume avec le livre Le Citron en parfumerie, dans la collection « Nez+LMR Cahiers des naturels », disponible sur le shop by Nez. |
↑3 | Vous pouvez retrouver l’émission sur le site de France inter |
↑4 | Nez a récemment publié un podcast sur le santal, à écouter sur toutes les plateformes habituelles. |
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