Les usages de l’encens en gastronomie

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On peut brûler l’encens, mais aussi le boire, le manger et même le chiquer… À Oman, la résine aromatique décline ses larmes ambrées sur tous les tons, de l’air à la matière. vert ou blanc peut ainsi être mâché comme un chewing-gum, ou délicatement infusé dans une bouteille d’eau afin d’être bu tout au long de la journée. Au Al Baleed Resort de Salalah, l’oliban s’agrémente volontiers de gin et d’eau de rose. 

Il ne laisse pas non plus les gourmands indifférents. Au café Ba Ban de Mascate, une crème glacée à la résine d’encens d’Oman accompagne les profiteroles aux bananes caramélisées et sauce chocolat. Un peu plus loin, sur la corniche qui longe la capitale, le restaurant Bait al-Luban, fervent soutien de l’agriculture et de la pêche locales, propose de déguster un dîner entier à l’encens, assis à même le sol sur un siège traditionnel omanais.

Dans le village de Bahla, à quelques kilomètres de Nizwa, l’ancienne capitale du sultanat d’Oman, Saïd Al Adawi n’a pas encore 10 ans lorsqu’il a réalisé sa première pièce, un brûle-encens qui a tellement plu à son père que cela lui donne envie de continuer. La manufacture des frères Adawi produit plus de 2000 porte-encens par an, parmi les plus fameux du pays. Rencontre.

Credits: Nez
Director: Eléonore de Bonneval
Videographer: Ateeb Ali
Creative Director: Mathieu Chévara
Video Editor: Jean-Philippe Derail
Sound design: Perfecting Sound Forever
Title design: Vianney Bureau, Mikaël Charbonnier
Amouage: Renaud Salmon, Andras Komar, Dominique Roques, Matthew Wright, Rayyan Alabdullatif
Special thanks to Arielle Lauze.

AU SOMMAIRE DE NOTRE GRAND DOSSIER « WADI DAWKAH »

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